Comment garder ses équipes motivées ?
Comment s’assurer de leur bien-être ?
Après 3 semaines de confinement, les organismes fatiguent, le psychisme souffre, le sommeil est de moins bonne qualité, le niveau de stress est très élevé.
Nous vous proposons une démarche pour :
- Evaluer les 5 facteurs de risques de vos collaborateurs
- Utiliser ces résultats positivement
- Créer une dynamique de Solidarité dans l’équipe
- Adopter un management positif et adaptatif
- Mettre en œuvre les 4 règles du Management à distance
1- Evaluer les 5 facteurs de risques individuels
Niveau d’engagement :
Sous engagé – dans la moyenne – Sur engagé*
Plus le collaborateur est engagé, plus son risque est élevé. En effet sa perte de repère, liée au confinement, est très stressante. Il veut faire aussi bien qu’avant, alors que les conditions ne le permettent plus.
Tendance au stress :
Faible – moyenne – élevée*
La tendance au stress est parfois compliquée à estimer. Voici quelques signes qui peuvent vous aiguiller : sujet à des sautes d’humeur, impatient, tendance à être négatif, n’aime pas l’inattendu, a besoin d’un fort niveau de contrôle de son environnement.
Conditions de confinement :
Célibataire seul ou avec enfant*
En appartement*
Une personne célibataire avec 3 enfants en bas âge et vivant en appartement vivra t’elle le même confinement qu’une personne en couple sans enfant et en maison ?
Personnalité :
Passionnée – Non passionnée*
Le confinement est un moment de repli sur soi même, un passionné trouvera dans sa passion une bouée à laquelle s’accrocher.
Psychologie, tendance à l’introspection :
Faible – moyenne – élevée*
Votre collaborateur sait il se remettre en question ? Accepte-t-il la critique positive ? Est-il appétent au développement personnel ? Autant de signes qui vous permettront d’estimer sa tendance à l’introspection.
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*Si un de vos collaborateurs présente un ou plusieurs des facteurs suivants, alors considérez le à risque :
- Sur engagé,
- tendance au stress élevée,
- seul ou avec enfants en appartement,
- non passionné,
- à faible appétence à l’introspection.
2- Partager individuellement ce résultat
L’idée est de partager l’analyse et les points forts. En temps normal il est beaucoup plus efficace de travailler sur ses points fort que ses points faibles, c’est encore plus vrai lorsque les individus sont plus fragilisés comme en période de confinement.
Voici une démarche « pas à pas » de One To One :
- Prendre le pouls : Posez des questions sur le moral, la famille, les enfants, …
- Se positionner en soutien : Demandez à chaque collaborateur, comment vous pouvez les aider.
- Être positif : Parlez des points forts détectés chez votre collaborateur, et incitez-le à miser sur ces points fort durant le confinement.
- Montrer à chacun que vous vous préoccupez de sa situation : soyez dans l’Empathie, sans faire semblant.
- Renforcer la solidarité : Evoquez les difficultés des autres membres de l’équipe, et dites les mesures d’accompagnement déjà réalisées.
- Réciproque : Parlez aussi de vous, de votre situation, à cœur ouvert, comme s’il s’agissait d’un membre de sa famille.
3- Management Positif
Une pandémie doublée d’un confinement génère une forte peur et un réflexe de repli sur soi.
En tant que Manager, vous avez une responsabilité d’exemplarité.
Habituellement l’exemplarité du manager est basée sur la cohérence entre ses paroles et ses actes : « je dis ce que je fais et je fais ce que je dis ». L’objectif étant de sécuriser les collaborateurs et d’instaurer un climat de confiance.
En ces temps de confinement, j’ajouterai une exemplarité d’optimisme : soyez positif, soulignez les opportunités, les réussites, donnez de l’espoir.
4- Management adaptatif
Et si vous adaptiez votre management à chaque collaborateur ? tout en étant transparent et juste !
Parce que deux individus n’ont pas les mêmes besoins, pourquoi doivent-ils avoir les mêmes règles ?
Cela concerne, le suivi, les horaires de travail, les temps de pause, les missions, le nombre de points individuels.
Tout comme vous avez peut-être pris l’habitude d’avoir un suivi plus important avec vos collaborateurs juniors, faites de même pour vos collaborateurs à risque : faites des entretiens one to one si possible quotidiennement en visioconférence avec chacun d’eux.
Soyons réaliste, un collaborateur seul à la maison avec deux enfants en bas-âge ne peut pas travailler 8 heures par jour ! Alors autant en faire une force, lui montrer votre capacité d’adaptation et de solidarité, plutôt que de le forcer à s’épuiser ou à faire semblant.
Préférez un collaborateur efficace et focus pendant 4 heures plutôt qu’un collaborateur désorienté au four et au moulin pendant 8 heures avec au final une productivité proche du néant.
Adaptez des horaires réduits en fonction de ses contraintes.
Aidez-le à prioriser ses taches sur uniquement ce qui est urgent.
Proposez-lui, de se former sur d’autres domaines, de se montrer curieux, de lire, …
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